• C'est vrai que la perspective de terminer la journée comme elle s'est commencée, c'est-à-dire devant les révisions, n'a rien en soit de bien passionnant, rien de bien encourageant, rien de bien excitant, voire tout de complètement déprimant.


    Et d'un coup, l'illumination. Un feuille, un e-mail, des projets. Une proposition de collaboration, un beau défi pour vendredi soir, et un immense défi pour la semaine prochaine. Et un visage auquel penser, enfin! La vie continue, ou plutôt elle reprend de plus belle!


    Et si nous n'étions finalement que tous des héros?!


    Dansons, jeune gens. Ne nous arrêtons pas. Enivrons-nous jusqu'à l'ivresse, jusqu'à l'overdose, jusqu'à l'orgasme éthylique.


    "La jeunesse est une maladie dont on finit par guérir" a déclaré Laurence Parisot, patronne du MEDEF. Je suis atteint...


    Notre époque résonne telle une porte close.. Elle a surtout le mérite d'être passionante.. La semaine prochaine nous saurons enfin si une femme deviendra la première présidente de la république française.. La bourgeoise de la gauche


    Et nous, jeunes étudiants effrontés, qui défileront dans la rue début mai, pour protester contre l'accession au second tour de l'extrême-droite: Le Pen ou Sarkozy. Et si on organisait un assassinat politique?


    J'ai envie de courir, danser, sauter, vivre! Vive l'anarchie estudiantine!


    Petite pensée pour le Darfour, le génocide continue. Honte aux occidentaux, honte à nous. Et si on se prenait tous par la main?


    Pour le meilleur comme pour le pire,


    Nico


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  • Bien fait pour sa gueule !


    A bientôt,


    Nico


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  • Vendredi soir, 21h45. Mon agent de joueurs de voisin a fini par renoncer à me démontrer que le shéma de jeu du Chilien est inefficace, arrête de critiquer le mec assis devant nous prétexte que ce dernier est consultant pour canal+, se lève et quitte le stade. Comme beaucoup d'autres spectateurs. L'Entente est menée 2 à 0, il reste trois minutes à jouer, plus personne n'y croit.


    Mais Paulo, fidèle à lui-même, ne l'entendait pas de cette oreille. Il réduit le score à 2-1. Le stade passe de la torpeur à l'ébullition. Tout le monde se remet à croire au match nul voire mieux, à l'improbable retour des bleus et noirs. Ceux qui allaient partir décident de remettre à quelques minutes leur départ. Les supporters se remettent à hurler leurs encouragements. En quelques secondes, tout a changé.


    Le stade pousse, les joueurs suivent. Blocus devant la surface adverse. Et ce qu'il devait advenir advint. Un joueur s'écroule dans la surface, l'arbitre siffle et désigne le point de pénalty. C'est le délire dans le stade, tout le monde est debout et se prend dans les bras. On sent l'égalisation, plus rien ne peut arrêter l'Entente, en tout cas c'est ce que l'on croit. L'enfant du pays se charge de tirer le pénalty. Le silence se fait, montée d'adrénaline dans tout le stade, frappe... arrêtée par le gardien adverse !


    La déception est immense. Inexplicable. Le destin est vraiment capricieux se dit-on. Adlène, sur la pelouse, se tient la tête dans les mains. On y croyait plus, puis on y a de nouveau cru, mais cette fois plus personne n'y croit. L' "ascenseur émotionnel" n'est pas terminé. Alors que les adversaires viennent de rater l'occasion de crucifier l'Entente, le ballon revient devant le but maudit. Nouvelle frappe, repoussée par le goal adverse. Fortunat surgit et marque dans le but vide. Le stade explose, l'émotion est indescriptible ! "Que du bonheur" aurait pu titrer Bertrand, obligé de modifier son article à dix minutes du bouclage. L'arbitre a beau siffler la fin du match, les supporters ne s'arrêtent pas de chanter, et les joueurs mettent plusieurs minutes à rentrer au vestiaire, prolongeant au maximum la communion avec le public...


    Certes, ce fut un match de piètre qualité. Certes, on s'est fermement ennuyé pendant une grande partie du match. Certes, le nul n'a rien d'une bonne opération. Mais, pour ces trois minutes incroyables, ces cent quatre-vingt secondes d'adrénaline pure, je n'aurais échangé ma place au stade pour rien au monde. On appelle ça la magie du sport. Quant au week-end, il commençait vraiment bien !


    Sportivement,


    Nico


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  • Le 18 mars 1831, Casimir Perier, posture droite, air convaincu, terminait ainsi son discours à la Chambre des Députés:


    " (...) Enfin, il importe au repos et surtout à l'honneur de la France qu'elle ne semble pas aux yeux de l'univers une société dominée par la violence et la passion. "


    Finalement, entre 1830 et 2005, peu de choses ont changé.


    Preuve que l'histoire finit toujours par nous rattraper.




     


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  • ...et alors que depuis la rentrée, émissions sans intérêt particuliers et séries américaines à la médiocrité criante se partageaient les premières parties de soirée sur les trois Grandes chaînes (TF1, M6, France 2), la donne a totalement changé en ce début de semaine.


    L'Evènement (avec un grand "E") est bien sûr la diffusion de "Chirac", premier documentaire consacré au président de la République et diffusé alors que celui-ci est encore en exercice. Première partie lundi soir, seconde partie mardi soir (très bon documentaire d'ailleurs!).


    Et en parallèle, quelle surprise de voir que TF1 diffusait lundi "Rainbow Warrior", un téléfilm inédit et faisant écho à l'actualité proche (participation éventuelle à l'opération du frère de Ségolène Royal). M6 pour sa part choisissait un grand classique: "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux". Quant à mardi, à la place des experts (comme c'était devenu l'habitude sur TF1 depuis la rentrée), on retrouvait "Pirate des caraïbes", surfant encore sur la vague du succès du deuxième volet sortie cet été au cinéma. (Passons sous silence M6 qui, exception confirmant la règle, ne relevait pas le niveau ce soir avec un "panique à l'hôtel" destiné ni plus ni moins qu'à la traditionnelle ménagère..)


    Bref, tout ça pour une seule affirmation: lorsqu'une chaîne décide de faire un effort et de s'appliquer à rendre ses soirées intéressantes, les autres suivent. Mais cela ne reste qu'une exception, alors que la recherche de la qualité devrait être un réflexe. La culture de la médiocrité est en train de s'installer durablement à la télévision...


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