Scène étonnante du métro parisien. Deux mondes se croisent. Le monde des fêtards. La nuit s'achève, ils rentrent, marchant lentement, le manteau précipitamment jeté sur les épaules. Le maquillage n'est plus très net chez les femmes; les cheveux bien coiffés ne sont plus qu'un lointain souvenir pour leurs chevaliers servants. Le monde de la nuit, qui croise le monde du petit matin. Début de journée, très matinaux, ils se hâtent. Comme pour compenser de s'être accordé deux minutes de sommeil supplémentaire, précieuses à une telle heure de la journée. Pour certains, ce sont leurs horaires quotidiens. Pour d'autre, ils ont un avion, un train à prendre.

Tours est vraiment une belle magnifique. D'une beauté pourtant ordinaire, classique. Mais il y règne une ambiance de perpétuel décontraction, d'étrange calme malgré ses rues marchandes bondées. Une sérénité amplifiée sur la promenade du bord de Loire. On s'y sent bien, on s'y voit déjà. Point de vue totalement subjectif, en effet.

Nico