• Une nouvelle année qui s'achève.. Je ne sais pas vous, mais moi, le 31 décembre, il m'a toujours un peu effrayé.


    Parce que avec toutes ces histoires de rétrospectives de l'année écoulée, et de bonnes résolutions pour l'année qui arrive, c'est comme si le monde changeait, comme si demain tout serait différent. Comme si ce soir à minuit, hop un rideau tombait, et bim! nous voilà dans un nouveau monde, un nouvel univers, une nouvelle année...


    Et puis au bout de deux ou trois jours, on se rend compte que finalement, rien n'a changé. On est toujours seul, toujours en train de bosser -ou du moins d'essayer-, et le ciel ne nous est toujours pas tombé sur la tête. Et puis, surtout, les sacro-saintes résolutions n'ont, comme toujours, fait illusion que quelques heures. En fait, c'est juste un symbole, preuve le changement nous fait peur. Mais au bout du compte...


    En parlant de nouvelle année, entre l'assassinat de Saddam commandité par Bush et la mystérieuse convalescence de Fidel Castro, on en oublierai presque que l'Union Européenne va s'élargir. Demain, lundi 1er janvier 2007, l'UE comptera 27 états membres. Personne ne semble s'en soucier. C'est ce qu'on appellera plus tard l'échec de l'Europe.


    Bonnes fêtes,


    Nico


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  • Il y a quarante-huit heures à peine, le président à vie du Turkménistan, Saparmourad Nyazov, est décédé. Laissant derrière lui un pays dans le chaos d'une sanguinaire dictature. Ainsi un tiers de la population turkmène a déjà été en prison, où 20% des détenus meurent. Une situation sanitaire critique, et un endoctrinement total (Nyazov étant vanté dans son pays aussi important que Bush ou Poutine). Certains se souviennent de ce reportage de Catherine Berthillier tourné en clandestinité pour Envoyé Spécial (et pour lequel deux innocents sont morts en prison, coupables d'avoir collaboré avec la journaliste). On y voyait une population crevant de faim dans les campagnes. Et puis une capitale magnifique, toute en or et en marbre, avec des monuments à la gloire de Nyazov. Des bâtiments et monuments construits par une importante entreprise de BTP. Ne cherchez pas trop loin, on la connaît tous: c'est Bouygues, évidemment.


    Le plus drôle à vrai dire, c'est cette vidéo (trouvée chez Télérama). De voir comment Bouygues s'est servi de sa filiale, TF1, pour séduire le président trukmène et obtenir de juteux contrats. D'ailleurs réduire cette manipulation à Bouygues ne serait pas juste, ainsi EDF et GDF ont aussi joué le jeu. Quel jeu?


    Nous sommes en 1996. Le président Nyazov vient d'être reçu à l'Elysée par Jacques Chirac. Pour s'attirer les bonnes grâces du président turkmène, Bouygues fait enregistrer à TF1 une vraie-fausse émission spéciale. Dirigée, s'il vous plaît, par le responsable-adjoint de l'information de l'époque, Jean-Claude Narcy. Et comme invités, ni plus ni moins que Martin Bouygues, Patrick Le Lay (PDG de TF1), le président de Gaz de France, et un important dirigeant d'EDF. Cette émission, tournée à la gloire de Nyazov, n'a bien évidemment jamais été diffusée. Si vous avez quarante minutes à perdre, c'est très intéressant de voir comment Nyazov semble se préoccuper de son peuple...






    TF1, Bouygues et le Turkmenistan
    envoyé par rougememoire


    Promis, plus tard, j'achèterais une grande chaîne de télévision.


    Nico


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  • Heureusement que, au milieu d'une actualité sanglante et dramatique, les médias arrivent encore à nous faire rire. A commencer par la télévision belge qui n'a trouvé mieux hier que de réaliser l'un des plus beaux canulars de l'histoire télévisuelle... On ne les changera pas, eux !


    Pas mal non plus, la lecture de l'Express. Lecture attentive en cours d'histoire contemporaine m'arrachant de nombreux sourires. La langue de bois laissée au vestiaire, on peut enfin se marrer.


    Question posée au sarkoziste Devedjian: si Ségolène Royal était... un personnage de film? Réponse: Scarlett O'Hara, car malgré sa combativité, ou à cause d'elle, elle a tout perdu.
    Un sportif? Véronique et Davina.
    Un tableau? Les tournesols de Van Gogh: elle se tourne vers l'opinion comme eux vers le soleil.
    Un accessoire? Un pêle-mêle: ses prises de position n'ont de point commun que l'utilité du moment.


    Mais ce n'est pas fini. Les mêmes questions posées cette fois au "royaliste" Montebourg, si Nicolas Sarkozy était... une bataille de l'histoire? Trafalgar, une défaite humiliante et un cas d'école d'erreur stratégique.
    Une arme? Un kärcher.
    Un tableau? Narcisse, qui voit son reflet dans l'eau et en tombe amoureux.
    Un sportif? Richard Virenque, qui n'a jamais gagné le tour de France malgré ses efforts variés et contestables pour y arriver.
    Un accessoire? Des talonnettes.


    Vive la politique ! Heureusement, la campagne présidentielle ne fait que commencer. Ce qui nous promet encore de longues heures de poilade, pour le plus grand bonheur des étudiants qui s'emmerdent au fond de la classe !


    Nico


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  • Elle est entrée à la suite du commissaire divisionnaire. Retard oblige, tous les regards se sont tournés vers eux. Après quelques mots d'excuse formulés par le divisionnaire, la jeune femme s'est assise à ses côtés. Svelte, elle est habillée simplement, sans prétention: pantalon noir et petite veste beige sur chemise blanche. Cheveux bruns coupés courts mais coiffés avec goût, selon la mode du moment. Visage fin, mettant en valeur un mignon petit nez en trompette. Des yeux noirs intenses, dévisageant avec curiosité les participants à la réunion. Sans prononcer un mot, sans déserrer les dents pendant deux heures. A vrai dire, pas besoin de cela pour imaginer la beauté de son sourire...


    La réunion à peine terminée, elle a disparu aussi vite qu'elle était apparue. Hier soir, Mme la Commissaire B. était un ange. Ca tombait bien, moi qui cherchait un cadeau pour ma fête.


    Nico


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  • Et moi qui me disais jusqu'alors allergique aux publicités... Mais sur ce coup, un fameux fabriquant de préservatifs a frappé très fort avec cette publicité. Sa durée (et donc son coût) ainsi que son caractère très... évocateur devraient toutefois limiter sa diffusion. Toujours est-il que ce n'est finalement à louper sous aucun prétexte !




     


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